La mise en œuvre du « contrat de législature » présenté ce matin par la gauche unie sous la bannière du « nouveau front populaire », aurait des conséquences catastrophiques pour l’économie française. Elle conduirait à une explosion de la dette et précipiterait, à brève échéance, notre pays vers un scénario identique à celui qu’a connu la Grèce.
Le retour d’une économie administrée prévoyant notamment un blocage des prix, une embauche massive de fonctionnaires et un alignement des salaires sur l’inflation, ferait immédiatement décrocher notre économie.
L’augmentation annoncée des impôts et des cotisations sociales, dans un pays déjà champion d’Europe des prélèvements obligatoires, serait une pure folie.
Quant au retour à la retraite à 60 ans et à l’instauration des 32 heures pour certains métiers, cela relève de l’utopie la plus dangereuse car ne tenant aucun compte de la réalité. Comment imaginer que les Français peuvent moins travailler alors que notre démographie s’effondre et que les régimes sociaux sont déjà en situation plus que difficile ?
Ces mesures se traduiraient par une perte brutale de compétitivité des entreprises françaises, une augmentation du coût du travail, un coup d’arrêt à la consommation et à l’investissement. Avec à la clé une crise économique majeure et la disparition de très nombreux artisans, TPE et PME.
Ce « contrat de législature » n’est tout simplement pas sérieux. Il n’en est pas moins inquiétant.
Dans ce contexte, la CPME appelle les partis ou coalitions prétendant gouverner la France demain, à retrouver le sens des réalités auxquelles, quoi qu’ils en disent, ils ne pourront pas échapper.