En cas de vol d’une chose dont la valeur n’excède pas 300 €, le ministère de la Justice a validé le principe de la création d’une amende forfaitaire délictuelle d’un montant de 300€ sous réserve qu’au moment de la constatation de l’infraction, la chose ait été restituée à la victime ou que cette dernière ait été indemnisée.
Ainsi, la personne mise en cause et reconnaissant les faits devra s’acquitter du montant de cette amende, ce qui évitera les poursuites judiciaires, avec des peines encourues, théoriquement plus lourdes, mais qui dans la plupart des cas, ne débouchaient sur aucune condamnation. Les commerçants renonçaient donc de plus en plus à porter plainte.
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les vols à l’étalage ont bondi de près de 15% en 2022. 3 commerçants sur 4 déclarent avoir été victimes de vol ou de tentative de vol.
Face à cela, la CPME réclame depuis plusieurs années que le vol à l’étalage soit puni par une contravention sans qu’il soit besoin de passer devant le juge. Elle se félicite de l’instauration de cette amende. Beaucoup plus simple et rapide dans sa mise en œuvre, cela facilitera la lutte contre ce véritable fléau qu’est le vol à l’étalage.